Poser ses limites sans stress : la méthode

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Il y a de nombreux avantages à pratiquer l’affirmation de soi et à savoir poser ses limites. On se respecte plus, on développe sa confiance en soi et on obtient un respect plus important de la part des autres. Et surtout, on obtient plus facilement ce que l’on désire ! Dans cet article, vous trouverez des exercices, des méthodes et des exemples pour poser vos limites sans stress. 

Comment poser des limites

Pour apprendre à dire non et poser ses limites, les techniques d’affirmation de soi vous seront très utiles ! 

Qu’est-ce que l’affirmation de soi ? L’affirmation de soi est l’expression authentique et franche de ce que l’on pense, ce que l’on veut, ce que l’on ressent. En résumé, c’est un comportement qui permet à une personne d’agir au mieux de son intérêt, de défendre son point de vue sans anxiété démesurée. L’affirmation de soi n’est donc pas une qualité, mais plutôt un comportement, un mode de fonctionnement qui se travaille et s’apprend.

Concrètement, à quoi ça sert ? C’est un mode de fonctionnement très intéressant car il permet d’exercer ses droits tout en respectant ceux des personnes qui nous entourent.

Les avantages de l’affirmation de soi :

L’affirmation de soi permet donc d’exprimer ses sentiments, ses désirs et ses besoins sans nier ceux des autres à l’inverse d’un comportement passif ou agressif. 

Pour schématiser, voici ce que l’on exprime en adoptant chacun de ces comportements :

  • Le comportement d’affirmation de soi : « Mes émotions et besoins ont de l’importance et les tiens aussi » 
  • Le comportement passif : « Tes émotions et besoins ont de l’importance mais pas les miens » 
  • Le comportement agressif : « Mes émotions et besoins ont de l’importance mais pas les tiens »

Savoir dire non, c’est poser ses limites 

Il y a de nombreux avantages à poser ses limites et j’aime beaucoup la phrase qui dit “Pense à quoi tu dis oui quand tu dis non”.

  • En effet, lorsque l’on apprend à dire non et à poser ses limites, on se permet de se reconnecter à ce qui a de l’importance pour nous :

Une vie épanouie

– Nos priorités au travail 

– Nos vraies envies ! 

Poser ses limites au travail

En parlant de travail, voyons comment poser ses limites dans ce cadre particulier !

Effectuez un audit de vos besoins

Le fait d’analyser vos besoins en termes de limites sera très éclairant.  

  1. Prenez tout d’abord conscience des personnes et situations qui créent de l’anxiété en vous
  2. Listez ces personnes et situations sur une feuille de papier pour les ôter de votre tête et y voir plus clair 
  3. Si vous ressentez des émotions telles que de la colère, de l’amertume par rapport à ces dernières, c’est un indicateur que vous devez certainement communiquer clairement et établir vos limites face à ces personnes ou situations. 

Je vous invite d’ailleurs à effectuer mon défi méditation 7 jours offert. En 10 minutes de méditation par jour pendant 7 jours, vous développerez plus de conscience sur vos sentiments et vos besoins et cela vous aidera dans votre audit.

Ne vous précipitez pas pour répondre 

Pour ne pas dire “Oui” à toutes les demandes que vous recevez immédiatement, je vous conseille de prendre un peu de temps avant de répondre ! Ce temps de pause vous permettra de vous faire un petit point avec vous-même pour voir si répondre positivement à la demande vous convient. C’est l’occasion de regarder cette demande à la lumière de l’audit de limites que vous avez effectué précédemment et de voir si il y a un conflit entre les deux.  

Un exemple concret : on me demande de partir en voyage business pendant 2 semaines alors que j’ai analysé qu’1 semaine était ma limite personnelle car j’accumule beaucoup de fatigue quand je pars plus d’une semaine. Il y a conflit entre les limites que j’ai établies pour moi et la demande.

Vous trouverez dans l’article sur la CNV en entreprise des conseils pour répondre à une demande qui n’est pas alignée avec vos besoins.

Apprenez à déléguer 

Pour être un bon leader, il faut apprendre à déléguer. Tout faire tout.e seul.e n’est pas possible même si cela peut parfois sembler plus simple à première vue. 

Il vaut mieux apprendre à faire confiance et déléguer certaines tâches pour votre bien et celui de l’entreprise. Par chance, c’est une aptitude qui peut être développée. Prenez de la hauteur, ayez la vision d’ensemble et capitalisez sur les forces des membres de votre équipe. 

Exemple de limites personnelles 

Lorsque l’on n’a pas l’habitude de poser ses limites, il peut être même difficile de les évaluer, de savoir où elles se trouvent. 

Voici quelques exemples de limites personnelles et de questions que vous pouvez vous poser avant de dire “Oui” : 

1. Ai-je le temps, les moyens, la compétence de répondre oui ? Si ce n’est pas le cas, mieux vaut dire non pour éviter une situation délicate.
2. Est-ce que j’ai envie de répondre oui ? Si on n’a pas envie de faire ce que l’on nous demande de faire, l’inconscient risque d’auto-saboter le projet. 

3. Est-ce que c’est bien dans mes valeurs ou non ? 

Enfin, pour réussir à poser ses limites, je vous conseille de toujours penser à quoi vous dites ‘oui’ quand vous dites ‘non’. Et oui, contre toute attente, il y a différents avantages (et même pour la personne que l’on a en face) à dire non !

Exemple : 

  • On va gagner en sérénité 
  • Cela ouvre d’autres perspectives pour la personne en face 
  • On lui permet de gagner en autonomie 

Au contraire, il y a de multiples conséquences négatives au fait de dire ‘oui’ trop aisément. 

Exemple :

  • On va perdre du temps
  • Perdre de l’énergie
  • Cela empêche l’autre de gagner en autonomie. 

Exercice : comment mettre ses limites ? 

  • Reconnaître les sentiments éprouvés 

Pour apprendre à poser ses limites, il est bon de s’exercer à pratiquer l’assertivité. La base de l’assertivité est de reconnaître les sentiments que l’on éprouve : tristesse, colère, embarras, impatience, énervement etc.

  • Oser s’exprimer 

Une fois que vous avez défini le(s) sentiment(s) que vous éprouvez, votre prochain objectif va être d’oser dire : 

  • Ce que vous ressentez 
  • Ce que vous pensez 
  • Ce que vous souhaitez

Dans cette étape, la méthode de Communication Non Violente vous sera très utile.  

  • Dire non à sa manière 

La troisième étape sera de trouver la forme pour dire “non” et poser ses limites. Plusieurs options s’offrent à vous. 

  • Dire “Non, je ne préfère pas” (exemple : “non je ne préfère pas venir ce week-end car j’ai beaucoup de choses à faire”, vous pouvez potentiellement proposer un compromis ou une contrepartie “le week-end prochain, on peut trouver une option”) 
  • Dire “Non – sauf si c’est une urgence” (ex : “non je ne peux pas t’aider à déménager ce week-end car j’ai déjà des engagements mais si vraiment tu n’as aucune autre option et que personne n’est disponible, tiens-moi au courant et j’essaierais de réorganiser mon planning”)

N’hésitez pas à expliquer les raisons de votre ‘non’ pour aider la personne à comprendre pourquoi vous refusez.

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